GNL : et de trois pour Yamal LNG

Publié le 26/11/2018

3 min

Publié le 26/11/2018

Temps de lecture : 3 min 3 min

Le 22 novembre, le producteur russe de gaz naturel Novatek et ses partenaires ont démarré la production de GNL dans le troisième train de liquéfaction de l’installation de GNL de Yamal, dans la péninsule russe du même nom, près d’un an avant le calendrier initialement prévu.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

Le premier producteur de gaz naturel indépendant de Russie, Novatek, a démarré la production de GNL dans le troisième train de liquéfaction de son installation de GNL à Yamal. Comme l’avait évoqué il y a quelques semaines à Gaz d’aujourd’hui Laurent David, responsable GNL chez Total, le troisième train est bel et bien lancé. 

« Nous avons lancé avec succès les trois trains de GNL sur notre projet phare Yamal LNG dans le calendrier prévu, confirmant clairement le caractère unique de Yamal LNG dans le secteur mondial du GNL », a déclaré tout sourire le président du conseil d’administration de Novatek, Leonid Mikhelson. La production, qui devrait augmenter progressivement, a désormais une capacité nominale de 16,5 millions de tonnes par an (Mt/an). Après une première mise en service en décembre 2017 (train 1), puis en août 2018 (train 2), les trois trains de liquéfaction de 5,5 Mt/an sont maintenant opérationnels.

Les actionnaires de Yamal LNG sont Novatek (50,1 %), Total (20 %), China National Petroleum Corporation (CNPC, 20 %) et Silk Road Fund (9,9 %). Yamal LNG a déjà signé des contrats pour plus de 95 % de sa capacité totale.

« Nous avons transformé Novatek en un acteur gazier mondial et acquis l’expérience unique de la conception et de la construction de projets de GNL dans l’Arctique », a souligné Leonid Mikhelson, qui espère faire de Yamal une vitrine mondiale pour sa société. « Nous utiliserons cette expérience pour mettre en œuvre nos futurs projets de GNL. Le quatrième train chez Yamal LNG sera basé sur la technologie de liquéfaction brevetée de Novatek appelée « Arctic Cascade » et utilisera du matériel fabriqué en Russie. »

La Russie, qui concentre de nombreux projets de GNL sur son territoire, pourrait devenir un acteur majeur du GNL mondial ces prochaines années.