Le Sénat prône un développement vertueux et maîtrisé de la méthanisation

Le Sénat a formulé 61 propositions pour favoriser l'émergence "d'un modèle francais" de la méthanisation.

Publié le 06/10/2021

10 min

Publié le 06/10/2021

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Dépasser les controverses pour aller de l’avant : tel est le principal message du Sénat qui présentait à la presse hier matin le rapport de sa mission d’information consacrée à la méthanisation et à ses impacts sur nos territoires. Résultat : 61 propositions d’ordre technologique, scientifique, agronomique, réglementaire et social pour définir « une ligne de crête » entre promoteurs et détracteurs. Un rapport qui doit également permettre selon les sénateurs de « sortir par le haut de cette crise de confiance » en accompagnant le développement d’une méthanisation raisonnée dans notre pays. Décryptage.

Par Laura Icart

 

Après près d’une centaine d’auditions et plusieurs mois à plancher sur les impacts et les enjeux autour du développement de la méthanisation en France, la mission d’information créée en mars dernier à l’initiative du groupe écologiste du Sénat, présidée par le sénateur de Seine-et-Marne Pierre Cuypers (LR), lui-même agriculteur, a rendu sa copie. Aujourd’hui, alors que plus d’un millier de méthaniseurs sont en fonctionnement en France, le développement rapide de la méthanisation et la multiplication des projets en quelques années fait débat dans notre société. Pourtant, sur le papier, cette filière à la croisée des enjeux agricoles, énergétiques et du monde des déchets coche de nombreuses cases de la bioéconomie. Dans ses 61 propositions regroupées autour de cinq axes, le Sénat souhaite clarifier les politiques publiques, une meilleure intégration de la méthanisation dans les outils de planification énergétiques régionaux, une montée en compétence de la filière tant dans la diffusion des bonnes pratiques que dans la gestion des risques, davantage de contrôle en amont et en aval des projets et plus de pédagogie auprès des populations…

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