Le potentiel de production du biogaz représenterait un quart de la demande mondiale de gaz naturel selon l’AIE

Aujourd’hui, l’Europe et l’Amérique du Nord représentent 60% de la demande mondiale, mais d’ici 2035, les économies émergentes, notamment la Chine (40% de l’augmentation mondiale), l’Inde et le Brésil, seront les moteurs principaux de la croissance de cette industrie. ©Shutterstock

Publié le 02/06/2025

9 min

Publié le 02/06/2025

Temps de lecture : 9 min 9 min

Dans un nouveau rapport, "Outlook for Biogases and Biomethane", publié le 28 mai, l’Agence internationale de l’énergie estime que le potentiel de production durable des biogaz avoisine 1 trillion de mètres cubes par an, soit un quart de la demande mondiale actuelle de gaz naturel, évoquant une dynamique de développement portée par l’Europe et par la Chine. Malgré cela, moins de 5 % de ce potentiel est aujourd’hui exploité. Des obstacles majeurs subsistent : délais de permis parfois supérieurs à cinq ans, coûts encore élevés face au gaz fossile et incitations économiques insuffisantes. Pourtant, selon le rapport, la production actuelle de biométhane pourrait déjà être rentable, si les politiques intégraient les bénéfices indirects tels que la réduction des émissions de méthane ou l’usage des digestats comme fertilisants.

Par Laura Icart

 

Depuis 2020, plus de 50 nouvelles politiques ont été mises en œuvre dans le monde pour soutenir la production des biogaz, illustrant selon l’AIE « une prise de conscience croissante des bénéfices économiques et climatiques du biogaz ». "Le biogaz et le biométhane pourraient jouer un rôle beaucoup plus important dans le système énergétique mondial – surtout à un moment où la sécurité énergétique et la production locale sont des priorités", souligne Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. À l’heure où la transition énergétique s’accélère, les biogaz et biométhane, produits à partir de déchets organiques, se présentent comme des solutions incontournables...

Cet article est réservé aux abonnés de Gaz d'aujourd'hui, abonnez-vous si vous souhaitez lire la totalité de cet article.

Je m'abonne