Donner plus de visibilité et de lisibilité à la rénovation énergétique sur nos territoires

Publié le 03/07/2020

3 min

Publié le 03/07/2020

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Neuf mois après le lancement du service d’accompagnement pour la rénovation énergétique » (Sare) par le gouvernement et la signature d’un protocole d’alliance avec Régions de France le 18 décembre dernier, l’État, les principales associations de collectivités (Régions de France, ADCF, ADF, AMF et France urbaine) et l’Ademe, pilote du programme, ont dressé le 30 juin un premier bilan du programme alors que l’accélération de la rénovation énergétique est désormais érigée en priorité nationale.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

L’accélération de la rénovation énergétique est désormais érigée en priorité nationale. Au cœur de la plupart des plans de relance des filières énergétiques et du bâtiment mais aussi des mesures votées par la convention citoyenne pour le climat, la rénovation thermique des logements occupera une place importante dans le plan de relance de la France attendu à la rentrée.

Créer un parcours d’accompagnement complet

Doté d’une enveloppe financière pluriannuelle de 200 millions d’euros, le programme Sare, dispositif de financement des certificats d’économie d’énergie (CEE), vise à renforcer la dynamique territoriale de la rénovation énergétique existante, en partenariat avec les collectivités territoriales et les réseaux professionnels « en diffusant l’information et l’accompagnement des ménages dans leur parcours de rénovation de leur logement, mais aussi l’animation de la filière professionnelle pour encourager le développement d’une offre de qualité et la montée en compétence ». Un programme qui vient compléter le grand nombres de dispositifs, dont le petit dernier en date, « Ma prime rénov’ », déjà mis en place par les collectivités et par l’État pour accélérer et amplifier la rénovation énergétique des bâtiments. 

Neuf régions engagées via des conventions territoriales

Depuis septembre 2019, « 11 conventions territoriales, couvrant neuf régions, ont été votées ou seront soumises au vote d’ici fin juillet 2020 » indique le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué. Il s’agit des régions Bretagne, Centre Val-de-Loire, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, La Réunion, Nouvelle-Aquitaine, ainsi que la métropole du Grand Paris et les départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne en Île-de-France. Une enveloppe de 100 millions d’euros de certificats d’économie d’énergie en complément de 150 millions d’euros des collectivités territoriales est mobilisable dans le cadre de ces conventions pour les trois prochaines années. Le ministère précise qu’il s’agit « d’informer et de conseiller plus de 1,7 million de ménages, d’accompagner 90 000 particuliers ou copropriétés dans leurs projets de travaux ou encore de mener plus de 70 000 audits énergétiques ».

Des priorités post-Covid-19

Lors de ce comité et pour tenir compte des effets liés à la crise sanitaire que traverse actuellement notre pays, une feuille de route stratégique a été définie, ciblant 4 priorités visant la réussite du déploiement opérationnel du programme : renforcer l’articulation des dispositifs nationaux et territoriaux ; faciliter l’investissement local dans la rénovation énergétique, en cohérence avec l’ambition portée ; garantir un cadre juridique et technique sécurisé pour l’État, les collectivités et les opérateurs, permettant de s’adapter aux spécificités locales ; et enfin inscrire le programme Sare dans la durée pour pérenniser la dynamique, tout en mobilisant l’ensemble des parties prenantes.