Dans la continuité du plan hydrogène lancé le 1^er juin dernier par le gouvernement, l’Ademe et GRDF ont lancé, le 26 juin, un programme de démonstration de 50 piles à combustible au gaz naturel.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

Décrites comme innovantes et efficaces par GRDF, les piles à combustible au gaz naturel ont débarqué l’année dernière sur le marché français. Après plusieurs années d’expérimentation, ce système de micro-cogénération a atteint une maturité lui permettant de répondre aux besoins énergétiques des bâtiments, grâce notamment à son très bon rendement électrique et même s’il reste encore méconnu par les professionnels comme par le grand public.

Aujourd’hui, l’Ademe et le principal distributeur de gaz français s’associent pour développer cette technologie avec une opération inédite visant à obtenir le retour d’expérience des installateurs et des utilisateurs de ces piles installées en maison individuelle sur l’ensemble du territoire.

« Dans le contexte actuel du développement des gaz verts, la pile à combustible apparaît comme une technologie prometteuse face au défi de la transition énergétique », souligne Alain Mille, directeur de la direction développement de GRDF.

Une vaste opération

Cette opération, qui a déjà débuté et qui s’étendra jusqu’à fin 2020, a plusieurs objectifs. Techniques tout d’abord, à travers le retour d’expérience, pour confirmer les performances environnementales, mesurer l’intérêt, la perception et l’appropriation des professionnels et des particuliers pour cette nouvelle technologie. Une vaste campagne de communication pour vulgariser et mettre en avant les atouts des piles à combustible, peu connues en France mais qui sont déjà des stars au pays du Soleil-Levant, afin notamment d’accompagner son intégration sur le marché français.

« C’est une solution qui, en raison de sa grande efficacité et de sa capacité à produire localement de l’électricité au plus proche des besoins du consommateur,  tirera parti de l’arrivée du biométhane dans le paysage énergétique pour devenir la première source de production locale d’électricité verte », conclut Alain Mille.

De nouveaux sites visant à accueillir les piles à combustible sont déjà en cours d’identification. Ils devraient être sélectionnés d’ici la fin de l’année.