La Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord sur le projet de gazoduc EastMed

Publié le 07/01/2020

2 min

Publié le 07/01/2020

Temps de lecture : 2 min 2 min

Le 2 janvier, la Grèce, Chypre et Israël ont signé un accord pour la construction du gazoduc EastMed. Long de 2 000 km, il devrait être capable d’acheminer entre 9 et 11 milliards de mètres cubes de gaz par an depuis les réserves offshores du bassin Levantin, au large de Chypre et d’Israël, vers la Grèce, ainsi que vers l’Italie et d’autres pays du sud-est de l’Europe.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

Le projet est développé par IGI Poseidon, une joint-venture entre Edison (Italie) et Depa (Grèce). La décision finale d’investissement (FID) est attendue en 2022 et son coût avoisinerait les 6 à 7 milliards de dollars. Le gazoduc pourrait être achevé d’ici 2025. Un accord qui intervient sur fond de tension avec la Turquie suite à la signature, il y a quelques semaines, d’un accord maritime entre la Turquie et le gouvernement libyen d’union (GNA). Le projet actuel du gazoduc EastMed devrait traverser la zone économique prévue entre la Turquie et la Libye. La Turquie a exprimé ses réserves sur le projet qui serait redondant, selon elle, avec le gazoduc transanatolien (Tanap).

Un grand nombre de gisements gaziers ont été découverts dans le bassin méditerranéen oriental depuis 2009, avec des réserves estimées à plus de 900 milliards de mètres cubes au large d’Israël et à plus de 128 milliards de mètres cubes au large de Chypre (champ gazier Aphrodite). En décembre 2017, Chypre, la Grèce, Israël et l’Italie avaient déjà signé un protocole d’accord (MoU) sur le projet.