le Qatar quitte l’Opep

Publié le 03/12/2018

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Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) depuis 1961, le Qatar a annoncé ce matin par la voix de son nouveau ministre de l’Énergie Saad Sherida Al-Kaabi, son intention de quitter l’Opep au 1er janvier 2019.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui
 

La production de pétrole brut du Qatar (environ 0,7 million de barils par jour depuis 2010) représente environ 2 % de la production totale de pétrole de l’Opep, ce qui en fait l’un des plus petits pays producteurs membres de cette organisation. La majeure partie de la production pétrolière nationale est contrôlée par la société d’État Qatar Petroleum, qui détient une participation majoritaire dans tous les contrats de projets pétroliers et gaziers conclus avec des sociétés pétrolières internationales (IOC). Le gouvernement a déclaré que le choix de quitter l’organisation est la conséquence d’une réflexion technique et stratégique afin de préparer sa stratégie de long terme, largement axée sur l’industrie gazière, et principalement sur son activité de gaz naturel liquéfié (GNL), ce qui devrait permettre à l’émirat de consolider sa position de premier exportateur mondial de GNL. Au cours des dernières années, le gouvernement a poursuivi la réorganisation de son activité GNL et a approuvé la fusion en janvier 2018 de Qatargas et de RasGas, deux producteurs d’État de GNL.

En septembre 2018, le Qatar a relevé son objectif d’expansion de la capacité de GNL, passant de 100 à 110 millions de tonnes par an (Mt/an), ce qui représente une augmentation de 43 % par rapport à sa capacité de production actuelle de 77 Mt/an. Qatar Petroleum envisage maintenant de construire un quatrième train méthanier d’environ 8,6 Mt/an, en plus des trois trains de 7,8 Mt/an précédemment annoncés et attendus en 2024, augmentant ainsi la capacité de liquéfaction de 32 Mt/an.