Feu vert pour la construction de Nord Stream 2 au Danemark

Publié le 04/11/2019

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Le 30 octobre, le Danemark a autorisé la construction d’un tronçon du gazoduc Nord Stream 2 qui doit relier l’Allemagne et la Russie. C’était le dernier obstacle du controversé gazoduc déjà construit à plus de 80 %, qui doit approvisionner l’Europe en gaz russe.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

L’Agence danoise de l’énergie, responsable de la demande, a accordé à Nord Stream 2 un permis pour la construction d’un gazoduc au sud-est de l’île de Bornholm, conformément à sa position de mai 2019. Elle a préféré cette voie parce qu’elle « présente le moins de risques et d’impacts du point de vue de l’environnement et de la sécurité », a-t-elle indiqué. Le tracé se trouve dans la zone économique exclusive (ZEE) danoise.

En juillet 2019, Nord Stream 2 a décidé de retirer sa candidature pour l’itinéraire 2017 traversant les eaux territoriales danoises au sud de Bornholm, dans la mer Baltique, qui était en cours d’approbation depuis deux ans. La société de projet n’avait maintenu ses demandes que pour deux autres itinéraires alternatifs, l’un au nord-ouest de Bornholm soumis en août 2018 et l’autre au sud-est de l’île danoise en mai 2019.

Le Danemark était le seul pays à ne pas avoir encore octroyé un permis de construire pour Nord Stream 2. C’est désormais chose faite. Le projet de gazoduc a déjà été approuvé en Finlande, en Suède, en Allemagne et en Russie et est déjà en construction en Allemagne dans le but de faire couler le premier gaz d’ici la fin de l’année 2019. Le projet Nord Stream 2, doté de 9,5 milliards d’euros (11 milliards de dollars américains), vise à doubler le débit de la liaison actuelle entre Vyborg (en Russie) et Greifswald (en Allemagne), de 55 à 110 milliards de mètres cubes par an. Il est développé par Gazprom (50 %), Uniper, Shell, OMV, Wintershall et Engie (10 % chacun).

 

© Nord Stream 2 / Axel Schmidt.