Le plan national hydrogène annoncé par le ministre d’État Nicolas Hulot le 1^er juin prévoit un investissement de 100 millions d’euros dès 2019, avec en ligne de mire deux objectifs affichés : décarboner à hauteur de 10 % l’hydrogène industriel d’ici 2023 et développer le secteur de la mobilité.  

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

L’annonce, le 21 juin, par GRTgaz du lancement d’un projet de plateforme de recherche, d’innovation et de coopération européenne sur les nouveaux gaz dont l’hydrogène, vient confirmer l’intérêt croissant des acteurs gaziers pour rendre leurs réseaux de plus en plus verts.

L’innovation, gage de durabilité

Ce nouveau démonstrateur, baptisé FenHYx, aura pour objectif de définir les conditions techniques, économiques et réglementaires d’injection d’hydrogène et de gaz décarbonés dans les infrastructures gazières.

Conçu par GRTgaz pour « reproduire les fonctionnalités des réseaux gaziers et notamment celles des réseaux de transport de gaz : compression, détente, mesure, analyse, boucle d’injection », la plateforme servira aussi de laboratoire où seront réalisés « des essais, à différentes pressions et concentrations d’hydrogène et de méthane ». Des tests qui permettront d’évaluer et de certifier des procédés innovants de production mais aussi des innovations matériels.

« FenHYx, c’est un prototype du réseau des possibles ! GRTgaz souhaite expérimenter avec ses futurs partenaires français et européens les conditions pour accueillir dans les réseaux gaziers le maximum d’hydrogène et d’énergies décarbonées dans les années à venir. Après Jupiter 1000, le démonstrateur de power to gas en construction à Fos-sur-Mer, cette plateforme innovante confirme notre engagement dans la transition énergétique » a déclaré Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz .

FenHYx devrait être mise en service en 2020. D’ici là, tous les acteurs européens de la filière qui le souhaitent pourront intégrer la plateforme et ainsi apporter leur pierre à l’édifice.