Enagás, GRTgaz, Teréga et REN unis pour le développement du projet H2Med

La canalisation sous-marine est dimensionnée pour transporter 2 millions de tonnes par an (MTPA) d'hydrogène renouvelable soit environ 10% de la consommation européenne prévue à cette même date.

Publié le 14/12/2022

2 min

Publié le 14/12/2022

Temps de lecture : 2 min 2 min

Les gestionnaires de réseaux de transport gaziers français, espagnol et portugais ont signé le 13 décembre un protocole d’accord et vont soumettre conjointement ce 15 décembre le projet d’infrastructures d’hydrogène renouvelable offshore H2Med aux subventions européennes dans le cadre du projet d’intérêt commun (PIC).

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

Annoncé officiellement lors du sommet Euromed à Alicante, le projet H2Med, aussi appelé « BarMar », qui doit relier Barcelone et Marseille et créer « le premier grand corridor d’hydrogène de l’Union européenne » selon le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et adoubé par la présidente de la Commission européenne, est officiellement candidat pour bénéficier des subventions européennes en étant reconnu comme projet d’intérêt commun dans le cadre du nouveau règlement sur les réseaux transeuropéens d’énergie (RTE-E).

Créer un marché de l’hydrogène compétitif, liquide et paneuropéen

Quatre gestionnaires de réseau de transport (GRT), les français Teréga et GRTgaz, l’espagnol Enagás et le portugais Ren vont travailler conjointement sur ce projet et espèrent obtenir un financement d’au moins 50 % par l’Union européenne, soit environ  1,2 milliard d’euros, pour un projet dont le coût total (et provisoire) est estimé autour de 2,5 milliards d’euros. Les quatre GRT « coopèrent depuis le 20 octobre pour fournir des recommandations à leur gouvernement respectif »  sur le développement de H2Med, indique leur communiqué commun. D’ici 2030, H2Med sera « opérationnel » a souligné Emmanuel Macron. La canalisation sous-marine est dimensionnée pour transporter 2 millions de tonnes par an (MTPA) d’hydrogène renouvelable, soit environ 10 % de la consommation européenne prévue à cette même date. Une date de mise en service très optimiste selon certains experts, un coût démesuré pour d’autres mais, quoi qu’il en soit, pour transporter de l’hydrogène renouvelable en 2030, il faudra être en mesure de massifier l’offre et d’en atténuer les coûts.

Crédit : Shutterstock.