Recycler la pollution

Publié le 27/10/2020

8 min

Publié le 27/10/2020

Temps de lecture : 8 min 8 min

Installer dans nos villes et sur nos sites industriels des « puits de carbone », comprenez des installations capables de purifier l’air et de valoriser le CO2 produit en énergie verte, c’est l’ambition de Suez et de la start-up française Fermentalg. Ensemble, ils expérimentent depuis trois ans une technologie capable de capter les particules fines (PM10), le dioxyde d’azote (NO2) et le CO2 en excès et de les transformer en biométhane. Si les premiers résultats indiquent que les puits de carbone réduisent de manière significative certains polluants atmosphériques, seule une mise à l’échelle industrielle de cette solution permettra d’avoir un impact significatif sur la qualité de l’air.

Par Laura Icart

 

Transformer la pollution en énergie tout en améliorant la qualité l’air que nous respirons : plusieurs sociétés françaises et européennes sont actuellement sur ce marché porteur des « puits de carbone ». La technologie développée par Suez et Fermentalg, société de biotechnologie industrielle spécialisée dans la production et l’exploitation de micro-algues basée à Libourne, semble être la plus avancée aujourd’hui. Après plusieurs années d’expérimentations sur différents sites, des résultats encourageants et un taux d’efficacité-performance (dépollution) validé en septembre 2019 par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), Suez semble prête à passer à la vitesse supérieure. Autrement dit, à augmenter le champ d’action de ces puits de carbone.

Des algues pour…

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