La France augmente ses financements pour le climat

Publié le 13/12/2018

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Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire a annoncé le 11 décembre, à l’issue d’une réunion ministérielle sur les finances climatiques à la COP24, une hausse des financements apportés par la France aux pays en développement en matière de lutte contre le changement climatique.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

« Tenir nos engagements, agir et être cohérent, ce sont les trois piliers de notre stratégie de négociation pour le climat. C’est une condition pour créer de la confiance dans notre capacité à mobiliser massivement les financements nécessaires à la lutte contre le changement climatique partout dans le monde » a déclaré la secrétaire d’État.

La France devrait contribuer notamment à deux fonds qui permettent aux pays les plus vulnérables de faire face aux conséquences du changement climatique. Elle portera ses financements publics pour le climat à 5 milliards d’euros par an en 2020. En 2014, les financements internationaux de la France pour le climat dans les pays en développement étaient de 3 milliards d’euros. Une annonce de Brune Poirson qui n’est pas une surprise puisque le président de la République avait déjà évoqué ce chiffre, le 28 septembre 2015, lors de l’Assemblée générale des Nations unies pour évoquer une hausse des financements internationaux pour le climat attribués par notre pays.

Comme annoncé lors du One Planet Summit par Emmanuel Macron, la part consacrée à l’adaptation au changement climatique passera de 1 à 1,5 milliard d’euros par an. La France contribuera également au fonds d’adaptation au changement climatique destiné aux pays en développement à hauteur de 15 millions d’euros et au fonds pour les pays les moins avancés à hauteur de 20 millions d’euros, deux fonds onusiens qui permettent d’accompagner les pays les plus vulnérables aux conséquences du changement climatique.

Le ministère de la Transition écologique rappelle que « la France est également pleinement engagée dans le processus de reconstitution du fonds vert pour le climat, afin que celui-ci serve de catalyseur de la finance climat comme le prévoit l’accord de Paris. Elle souhaite ainsi apporter une réponse claire aux questions soulevées par les pays en développement dans ces négociations ».