Voitures neuves : un accord a minima pour l’UE

Publié le 11/10/2018

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Publié le 11/10/2018

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Le Conseil des ministres européens de l’environnement a eu lieu hier. Après des négociations houleuses, il a fixé une nouvelle ambition pour la réduction des émissions de CO2 des voitures neuves en adoptant un objectif de – 35 % en 2030 par rapport à 2021.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui
 
L’objectif a été rehaussé, par rapport à celui proposé initialement par la Commission européenne qui était de – 30 %. Mais l’objectif est inférieur à ce que demandaient certains pays membres, dont la France, qui prônaient un objectif de réduction de – 40 % des émissions de CO2 d’ici 2030 à atteindre pour chaque constructeur automobile, sur leurs ventes dans l’ensemble de l’Union européenne. Un objectif qui signifie, selon le ministère de la Transition écologique et solidaire « qu’en moyenne, les nouveaux véhicules consommeront plus d’un tiers de carburants en moins pour parcourir les mêmes distances qu’une décennie plus tôt, réduisant d’autant les pollutions et, en grande partie, la facture énergétique des automobilistes ».
 
Les négociations ont été longues tant l’Allemagne, souhaitant protéger son industrie automobile, ne voulait pas dépasser le seuil des – 30 %.
 
François de Rugy a pour sa part obtenu « l’introduction d’une clause de révision permettant d’ajuster, en 2023, l’objectif de réduction des émissions en fonction des émissions réelles constatées sur l’ensemble du parc automobile ».
 
Les discussions entre le Parlement européen, le Conseil et la Commission, qui débutent dès aujourd’hui, permettront de confirmer l’ambition européenne, dans un contexte où le Parlement européen a adopté une proposition à – 40 %.