Stockage de CO2 : la France explore son sous-sol

L’étude EVASTO CO2, réalisée par neuf entités publiques françaises estime qu'il y aurait environ 1,1 milliard de tonnes de stockage de CO2 qui pourrait être réalisé dans le sous-sol français hexagonal. ©Shutterstock

Publié le 17/02/2025

8 min

Publié le 17/02/2025

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À l’horizon 2030, la stratégie française sur les technologies de capture, stockage et valorisation du carbone (CCUS) envisage le développement de capacités de stockage sur le territoire métropolitain. Selon une étude « EvastoCO2 », menée par neuf entités nationales spécialistes du sous-sol publiée le 13 février, la France pourrait stocker dans ses sous-sols jusqu'à 1,1 milliard de tonnes de CO2. Cinq régions françaises, disposant de plusieurs poches géologiques « adaptées » au stockage massif de CO2 sont principalement concernées : la façade atlantique, les Bassins parisien, lorrain, aquitain et le Sud-Est.

Par Laura Icart

 

Dans toutes les stratégies, dans tous les scénarios de neutralité carbone établis dans le monde, les technologies de capture et séquestration du carbone sont prises en compte, notamment pour réduire les émissions des secteurs n’ayant pas d’alternative, les fameuses émissions résiduelles. En France, l’industrie représente 18 % des émissions nationales de gaz à effet de serre et doit poursuivre ses efforts pour passer de 72 millions de tonnes de CO2 d’émissions en 2022 sur les 400 millions produites au total à 45 MtCO2 en 2030. « À ce jour, on ne sait pas produire du ciment, du verre, de la chaux, sans émettre de CO2. Le sujet donc pour la décarbonation de l'industrie va être de le supprimer d'une autre manière que par changement des combustibles et, en l'occurrence, le sujet va être de capter ce CO2 pour pouvoir décarboner totalement...

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