Réseau, consommation et production électrique : et demain ?

Dans son étude présentée le 20 septembre, RTE a souligné la nécessité d'aller vers une électrification renforcée et accélérée d’ici à 2035. ©Shutterstock

Publié le 23/09/2023

8 min

Publié le 23/09/2023

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Dans son dernier rapport publié le 20 septembre, le gestionnaire du réseau français de haute tension RTE projette comment un ralentissement prolongé de l’économie mondiale et la persistance des tensions géopolitiques pourraient rendre « plus difficile et plus coûteuse » la mise en œuvre de la transition énergétique. Mais RTE estime toutefois qu’avec de la sobriété, de l’efficacité énergétique, une accélération des renouvelables et le nucléaire, la France a les moyens d’atteindre ses objectifs rehaussés en 2030 et 2035, même si, pour cela, il faudra « des investissements massifs ».

Par Laura Icart, avec AFP

 

Le bilan prévisionnel du système électrique pour 2035, réactualisé dans un contexte mondial qui a fortement évolué depuis la publication en octobre 2021 « des futurs énergétiques pour 2050 », tant du point de vue des ambitions climatiques (« Fit for 55 »), politique (voir le discours du président de la République à Belfort) que de la géopolitique mondiale complètement bouleversée (guerre en Ukraine, crise des prix…), était particulièrement attendu. Ce rapport, qui définit la trajectoire à prendre d’ici 2035 pour parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050, a vocation à contribuer à la stratégie française pour l’énergie et le climat (SFEC) en cours d’élaboration par le gouvernement et table sur trois scénarios. « Trois futurs possibles d’ici 2035 » selon Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, avec des rythmes différents de consommation,…

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