Quatre chiffres à retenir cette semaine

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Publié le 18/11/2024

3 min

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Temps de lecture : 3 min 3 min

Quasi 1,6 milliard d’euros pour décarboner l’industrie proposés par le gouvernement au projet de loi de loi de finances 2025, records d’export pour l’électricité française, rehaussement de la demande mondiale de pétrole en 2024 et les Français majoritairement conscients de la nécessité d’adaptation : quatre chiffres à retenir sur la semaine écoulée.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

1,55 milliards d’euros

Le gouvernement a annoncé le 12 novembre la reprise d’un amendement déposé par Roland Lescure dans le cadre du projet de loi de finance 2025 visant à accélérer la décarbonation de l’industrie en soutenant le secteur à hauteur de 1,55 milliard d’euros. «Un élément essentiel de notre stratégie économique, a souligné le ministre de l’Économie, Antoine Armand. Elle nécessite des investissements privés et publics d’ampleur ». L’exécutif qui souhaite un effort de près de 60 milliards entend soutenir « des investissements privés et publics d’ampleur » dirigés vers « des projets clés pour produire en France en émettant moins de carbone », a déclaré Antoine Armand à l’AFP. 

85 TWh

Selon RTE, la France « est en situation de battre son record d’export net d’électricité de 2002 sur une année »  avec un solde déjà atteint de 78 TWh au 13 novembre et une prévision autour de 85 TWh à la fin décembre. Une estimation qui peut « varier à la hausse et à la baisse en fonction des conditions météo » précise RTE. En 2022, la France est devenue importatrice nette pour la première fois depuis 1980. Cette situation s’est résorbée dès 2023. La production bas carbone française (nucléaire et EnR) « compétitive » est « souvent appelée pour alimenter la consommation européenne » indique le gestionnaire de transport français d’électricité qui précise que la capacité d’échange avec les pays voisins  est relativement « identique » à l’hiver dernier.

 

102,8 millions 

Si la croissance de la demande de pétrole devrait marquer « un ralentissement important »  selon l’Agence internationale de l’énergie pour 2024 et 2025, celle-ci sera légèrement réhaussée pour 2024. L’année 2025 pourrait connaître quant à elle « un excédent d’offre ». La demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 920 000 barils par jour (mb/j) cette année, pour atteindre 102,8 mb/j, soit une révision à la hausse de 60 000 mb/j par rapport à l’estimation d’octobre, précise l’agence. Pour 2025, l’estimation de la croissance de la consommation d’or noir est « essentiellement inchangée » à moins d’un million de barils par jour (990 000), ce qui porterait la consommation mondiale journalière à 103,8 mb/j. Le rythme de la croissance de la demande inférieur à 1 mb/j pour ces années 2024-2025 « marque un ralentissement important par rapport à l’augmentation de 2 mb/j en 2023 », indique l’AIE.

97 %

La très grande majorité des Français reconnaissent la nécessité de s’adapter aux changements climatiques contre 94 % en moyenne pour l’UE selon la septième enquête annuelle sur le climat menée par la Banque européenne d’investissements qui recueille les points de vue de plus de 24 000 personnes interrogées dans l’UE et aux États-Unis sur les changements climatiques, dont environ un millier en France. Une majorité de Français (56 %, contre 50 % pour l’UE) considèrent l’adaptation aux changements climatiques comme une priorité en France pour les années à venir. Pour les personnes interrogées en France, les changements climatiques « constituent le deuxième des défis auxquels le pays est confronté, par ordre d’importance » derrière l’augmentation du coût de la vie, précise l’enquête.