En France, la capacité totales installée de biométhane injecté dépasse les 14 térawattheures au 6 février 2025. En 2024, la consommation d’électricité française est en hausse de 0,7%, après deux années consécutives de baisse indique le 7 février le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE.  Sur les douze derniers mois, la facture énergétique de la France diminue pour s’établir à plus de 61 milliards. En 2023, la part des sources d’énergie renouvelables dans les transports a atteint 10,8 % au niveau de l’Union Européenne. Quatre chiffres à retenir sur la semaine écoulée. 

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

14 TWh

En France, la capacité totale installée de biométhane injecté dépasse les 14 térawattheures au 6 février 2025 selon l’Open data Réseaux énergies correspondant à l’alimentation en gaz de plus de 3 millions de logements. Actuellement 737 unités injectent du biométhane dans les réseaux gaziers. Près de 624 (11,2 TWh/an) injectent du biométhane d’origine agricole.

+0,7 %

En 2024, la consommation d’électricité française corrigée des aléas météorologiques s’est établie à 449,2 TWh, en « très légère hausse » de +0,7 % (+3 TWh) par rapport à 2023, une première depuis 2021 bien qu’elle « reste très en retrait par rapport à ses niveaux historiques » (de l’ordre de -30 TWh, soit -6 %, par rapport à la moyenne de la consommation au cours de la période 2014-2019) indique RTE. Ces niveaux faibles résultent de « l’effet combiné de l’augmentation des prix de l’électricité et des actions de sobriété durant la crise énergétique ainsi que des progrès continus en matière d’efficacité énergétique intervenus au cours de la dernière décennie » souligne RTE.  En 2024, la consommation agrégée des grandes industries et consommateurs tertiaires raccordés au réseau à haute et très haute tension de RTE, en baisse depuis deux ans, a augmenté de +2,4 % par rapport à 2023, même si elle reste également « très en retrait » par rapport à ses niveaux historiques : -12,7 % par rapport à la moyenne de la période 2014-2019 (et -8,2 % par rapport à son niveau de 2021)

61,4 Md€

La facture énergétique, mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre décembre 2023 et novembre 2024, s’élève à 61,4 Md€. Elle diminue de 23,2 % par rapport à son niveau enregistré un an auparavant (79,9 Md€ entre décembre 2022 et novembre 2023). Le reflux de la facture s’explique principalement par celui du prix des énergies fossiles, et tout particulièrement du gaz naturel. 

10,8%

En 2023, la part des sources d’énergie renouvelables dans les transports a atteint 10,8 % au niveau de l’UE, soit une augmentation de 1,2 % par rapport à 2022 (9,6 %). Cette part était inférieure de 18,2% à l’objectif de 29 % fixé pour 2030 en ce qui concerne l’utilisation d’énergie provenant de sources renouvelables dans les transports. Pour atteindre l’objectif, il faudrait une augmentation annuelle moyenne de 2,6 % entre 2024 et 2030. La Suède est le pays de l’UE où la part des énergies renouvelables dans les transports est la plus élevée et le seul à avoir déjà atteint l’objectif de 2030 (33,7 %). L’augmentation annuelle moyenne enregistrée au cours des années 2014 à 2023 était de 0,43 %.