Quatre chiffres à retenir cette semaine

Publié le 02/02/2025

4 min

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EDF revoit à la hausse son estimation de production nucléaire en France qui est désormais estimée entre 350 et 370 TWh. La filière des gaz renouvelables « réalise 91 % de sa production et 85 % de sa valeur ajoutée en France » indique le baromètre des entreprises du secteur de gaz renouvelables et bas carbone publié le 28 janvier. La Commission a alloué près de 1,25 milliard d’euros à 41 projets clés d’infrastructures transfrontalières énergétiques. La capacité d’électrolyse en 2024 installée en France est de 35 MW, soit 5 MW supplémentaires par rapport à 2023 a indiqué le 29 janvier France Hydrogène. Quatre chiffres à retenir sur la semaine écoulée. 

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

91 %

Dans un baromètre consacré à la filière industrielle des gaz renouvelables et plus spécifiquement au deuxième cercle d’acteurs (constructeurs, maîtres d’œuvre, équipementiers, bureaux d’études, entreprises de maintenance…) porté par France gaz, le Syndicat des énergies renouvelables (SER) ou encore le cluster Biogaz Vallée publié le 28 janvier, on apprend que 91 % de la production est réalisée en France et que 85 % de sa valeur ajoutée reste sur le territoire français. La filière industrielle des gaz renouvelables, c’est aussi une production industrielle en France avec des équipements très majoritairement français (70 %) et européens (24 %), une réalité plutôt rare dans les filières des énergies renouvelables où beaucoup de composantes sont fabriqués en Asie.

 

Entre 350 et 370 TWh

Initialement comprise entre 335 et 365 TWh par an en 2025 et en 2026, EDF revoit à la hausse son estimation de production nucléaire en France qui est désormais estimée entre 350 et 370 TWh (incluant l’EPR de Flamanville) pour les deux années à venir. En 2024, la production nucléaire a progressé de 8,45 % pour s’établir à 361,7 TWh. L’estimation de production nucléaire d’EDF en France est comprise entre 350 et 370 TWh pour 2027.

 

.1,25 milliard deuros

La Commission a alloué près de 1,25 milliard d’euros à 41 projets clés d’infrastructures transfrontalières énergétiques. Il s’agit du plus grand appel à propositions dans le cadre de l’actuel programme « Énergie » du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), « tant en termes de demandes reçues que de financements octroyés, et il va au-delà du budget indicatif initial de 850 millions d’euros prévu dans l’appel » précise l’exécutif bruxellois. Au total, le financement est alloué à cinq propositions de travaux et à 36 études. Près de 750 millions d’euros du financement sont destinés à huit projets de réseaux électriques, y compris des réseaux électriques en mer et intelligents. « La subvention la plus importante, de 645 millions d’euros, soutiendra le projet Bornholm Energy Island pour la construction d’une interconnexion hybride innovante et unique en son genre en mer Baltique » précise la Commission, qui permettra en reliant le Danemark et l’Allemagne d’intégrer 3 GW de capacité éolienne en mer. Les infrastructures liées à l’hydrogène bénéficieront de subventions pour 21 études de développement d’un montant de plus de 250 millions d’euros. Ce sera notamment le cas pour le projet BarMar H2Med qui a été retenu avec un financement de 28,3 millions d’euros. Autre nouveauté, un financement de 250 millions soutiendra la construction de trois projets et le financement de neuf études préparatoires pour les infrastructures de CO2.

 

35 MW

La capacité d’électrolyse en 2024 installée en France est de 35 MW, soit 5 MW supplémentaires par rapport à 2023. « Ces capacités d’électrolyse correspondent à des sites de production d’hydrogène renouvelable ou bas carbone mis en service dans les territoires et aux capacités des stations de recharge avec production d’hydrogène sur site » note France Hydrogène. Cette capacité a peu augmenté entre 2023 et 2024 si l’on compare au gap des précédentes années, 17 MW entre 2022 et 2023 et 8 MW entre 2021 et 2022. Si la France dispose d’une capacité effective de 35 MW, elle aurait en réalité un pipe de projets « sécurisés » indique France Hydrogène, comprenez en construction ou ayant reçu une décision finale d’investissement de près de 315 MW à la fin de l’année 2024, dont 200 du projet Normand’Hy porté par Air Liquide et Siemens Energy.