Massifier le déploiement de la mobilité GNV et bioGNV en UE

Publié le 15/02/2020

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Publié le 15/02/2020

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L’Association européenne du biogaz (EBA), l’Association européenne des véhicules roulant au gaz naturel (NGVA) et l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) ont appelé d’une seule voix, le 22 janvier, les instances européennes à accélérer le déploiement des infrastructures de distribution du GNV et du biométhane carburant (bioGNV).

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui 

 

Engagée dans une feuille de route devant mener la mobilité à la neutralité carbone en 2050, l’UE a fort à faire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans un secteur qui concentre près de 30 % de ses émissions totales. L’enjeu principal réside dans la réduction des émissions liées au trafic routier, responsable à lui seul de 72 % des émissions de GES du secteur des transports de l’UE.

Dans cette optique, les trois associations EBA, NGVA et ACEA, souhaitaient rappeler que « le gaz naturel comprimé (GNC) et le gaz naturel liquéfié (GNL) sont des solutions concrètes pour les véhicules privés et le transport de marchandises par route », surtout si l’on tient compte de l’incorporation progressive du biométhane (bioGNV), atout important pour décarboner le secteur routier. «Toutes les options doivent être envisagées pour le transport routier. Le gaz naturel et renouvelable est une ressource disponible qui peut aider à réduire les émissions de CO2 des véhicules neufs et existants », souligne Petr Dolejsi, directeur de la mobilité et des transports durables de l’ACEA.

Massifier le réseau de stations, soutenir le bioGNV et contribuer à la R&I

L’EBA, la NGVA et l’ACEA appellent l’Union européenne à « étendre les infrastructures de gaz naturel pour couvrir uniformément l’ensemble du territoire de l’UE » conformément aux objectifs de la directive européenne sur les infrastructures de carburants alternatifs (Dafi), à « soutenir l’intégration et l’utilisation d’un taux croissant de gaz renouvelable sur le marché » et « à maintenir le soutien aux activités de recherche et innovation (R&I) par le biais de programmes de financement de l’UE ». Des actions qui doivent être entreprises le plus rapidement possible, selon elles, afin de faire du GNV et du bioGNV une véritable alternative pour tous les citoyens européens.