La Commission européenne a présenté ce mardi une proposition législative visant à interdire progressivement les importations de gaz et de pétrole en provenance de Russie. Objectif affiché par Bruxelles : mettre fin à une dépendance énergétique « devenue trop risquée" et renforcer l’autonomie de l’Union.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

D'ici la fin de l’année 2027, plus une seule goutte de pétrole russe, plus un seul mètre cube de gaz russe ne devrait entrer sur le sol européen. C’est en tout cas ce que prévoit le plan dévoilé par Bruxelles, dans la continuité du programme REPowerEU lancé en 2022 après l’invasion de l’Ukraine et de ses annonces de début mai. « La Russie a tenté à plusieurs reprises de nous faire chanter en militarisant ses livraisons d’énergie. Cela ne fonctionnera plus », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, en présentant la mesure.

Bruxelles invoque « la progressivité »

Concrètement, le texte propose une sortie en trois temps. Dès le 1^er janvier 2026, les nouveaux contrats de gaz avec des fournisseurs russes seront interdits. Les contrats à court terme déjà en cours devront être stoppés au plus tard le 17 juin 2026. Une exception néanmoins, lorsque les importations de gaz naturel sont réalisées dans le cadre d’un contrat à...