L’IA, gourmande en énergie, en eau et en matériaux critiques

Les centres de données sont parmi les infrastructures les plus énergivores au monde. D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les datas centers consommeraient entre 1 et 1,3 % de l’électricité mondiale. ©Shutterstock

Publié le 11/02/2025

8 min

Publié le 11/02/2025

Temps de lecture : 8 min 8 min

  • Si  l'intelligence artificielle (IA) représente encore une faible part de la consommation électrique mondiale, la montée en puissance de l'IA générative nécessite des ressources plus importantes en termes d'électricité, d'eau et de métaux rares. En ligne de mire notamment, les data centers qui exercent "des pressions sur les ressources" telles que l’énergie, l’eau et les matériaux critiques, « ce qui peut créer de nouveaux dommages environnementaux ou exacerber les dommages existants » souligne un rapport publié le 7 février par le Centre national de politique d'ingénierie (NEPC) à destination du gouvernement britannique, qui met également en avant les besoins croissants en énergie pouvant considérablement « accroître le défi de la transition vers un système électrique décarboné ».

Par Laura Icart

 

Si l’intelligence artificielle peut être utilisée pour accélérer les progrès vers la neutralité carbone et améliorer la durabilité environnementale, notamment pour gérer la demande du réseau, réduire les déchets, surveiller la santé des écosystèmes et quantifier l’impact du changement climatique et des stratégies d’adaptation, les systèmes et les services de l’IA « doivent toutefois être durables sur le plan environnemental tout au long de leur cycle de vie » rappelle le NEPC, un organisme indépendant qui conseille le gouvernement britannique alors que s’est tenu cette semaine à Paris un forum mondial sur l’intelligence...

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