L’Europe plus chaude, plus sèche, plus vulnérable selon Copernicus

Le manque de neige en hiver et les températures estivales élevées ont entraîné une perte record de glace des glaciers dans les Alpes, équivalant « à une perte de plus de 5 km3 de glace" souligne Copernicus. En 30 ans, les glaciers alpins ont perdu 30 mètres d’épaisseur. ©Shutterstock

Publié le 23/04/2023

7 min

Publié le 23/04/2023

Temps de lecture : 7 min 7 min

Sécheresse généralisée, vagues de chaleur sans précédent, stress thermique, fonte des glaciers, ensoleillement record : la situation en Europe est « alarmante », avec un réchauffement presque « deux fois supérieur à la moyenne mondiale », estime dans un rapport publié le 20 avril le programme européen d’observation de la Terre Copernicus. Ces cinq dernières années, la moyenne des températures pour l’Europe était d’environ 2,2 degrés au-dessus de l’ère préindustrielle, bien au-delà du 1,5 degré fixé par l’accord de Paris. Bien au-delà d’une trajectoire soutenable.

Par Laura Icart

 

L’année 2022 est, de l’avis de nombreux experts, une année « d’extrêmes climatiques ». Et l’Europe en est, peut-être, pour Copernicus, le meilleur symbole. Le Vieux Continent a connu sa deuxième année la plus chaude jamais enregistrée (+ 0,9 degré), son été le plus chaud  (+ 1,4 degré) et des vagues de chaleur records du nord au sud. En 2022, les concentrations moyennes annuelles de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) ont atteint les niveaux les plus élevés jamais mesurés par satellite. Le rapport met en évidence les changements « alarmants de notre climat » souligne Carlo Buontempo, directeur du Copernicus Climate Change Service (C3S) qui…

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