Les ambitions énergétiques de la présidence autrichienne de l’UE

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Publié le 09/07/2018

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C’est officiel depuis le 1er juillet : l’Autriche a succédé à la Bulgarie à la tête de la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. 

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

Si le pays compte seulement 8,6 millions d’habitants, il nourrit de grandes ambitions en matière d’énergie. L’Autriche espère subvenir d’ici quinze ans à la moitié de ses besoins énergétiques totaux (chauffage et transports compris) grâce aux énergies renouvelables qui couvrent déjà un peu plus du tiers de sa consommation.

Moins de CO2 dans le secteur automobile

La présidence autrichienne de l’UE l’a annoncé : elle souhaite trouver un accord sur deux projets législatifs maintes fois discutés dans les instances bruxelloises et strasbourgeoises : les normes d’émissions de CO2 pour les véhicules et la réforme du marché de l’électricité.

À peine les agendas prévisionnels pour les réunions du Conseil de l’UE sous la présidence autrichienne publiés, les grandes thématiques se dessinent.

Des réunions déjà programmées

Le 9 octobre devrait se tenir le Conseil des ministres de l’Environnement, avec un seul objectif : trouver une solution efficiente pour les normes d’émissions de CO2 émises par les voitures de particuliers et les camionnettes neuves. Si l’ensemble des 28 représentants des États européens devraient s’accorder sur un « cadre général », nul doute que la position allemande et sa puissante industrie automobile, de même que celle de la France ou de l’Italie seront particulièrement scrutées.  Le 25 juin dernier, la France, par la voix de Nicolas Hulot, s’était déjà engagée « à faire du secteur des transports une priorité en privilégiant des véhicules propres ». 

L’Autriche assurera la présidence de l’ensemble des réunions des ministres européens pendant six mois. Au 1er janvier 2019, elle sera remplacée par la Roumanie.