Le potentiel offshore

Publié le 25/07/2019

9 min

Publié le 25/07/2019

Temps de lecture : 9 min 9 min

La production de gaz offshore, comprenez « en mer », est devenue un élément incontournable de l’approvisionnement énergétique mondial. Elle donne souvent lieu à des découvertes majeures et à des prouesses technologiques remarquables. Elle est aussi le fruit d’enjeux économiques, géopolitiques et environnementaux de premier plan.

Par Laura Icart

 

Depuis dix ans, les trois-quarts des volumes de gaz découverts le sont offshore. L’IFP Énergies nouvelles estime que 30 % des réserves mondiales de gaz sont situées en eaux profondes.

28 % de la production mondiale

Le secteur offshore est incontournable pour les grandes majors mondiales, lui qui permet le développement de nouvelles provinces gazières – les réserves terrestres étant souvent exploitées par les compagnies des pays où elles se trouvent. Selon le cabinet Wood Mackenzie, « en 2017, quatorze champs ont été mis au jour en offshore ultra-profond (plus de 1 500 m) ». L’offshore ultra-profond représente 36 % des volumes découverts cette même année. « On retrouve trois des dix plus importantes découvertes de 2017 dont deux à plus de 2 000 m de profondeur : Gorgon en Colombie et Yakaar au Sénégal ; puis entre 1 500 et 2 000 m de profondeur : Snoek et Turbot au Guyana ». Mais ces zones offshores sont aussi confrontées à des contraintes importantes en matière de sécurité et de coûts. Le forage, opéré via des navires, des plateformes fixes ou mobiles, coûte bien plus cher que celui réalisé sur terre. À une exploitation onéreuse s’ajoute la complexité de l’exploration à de telles profondeurs, exposée à des risques pour les écosystèmes où elle est pratiquée. Des projets qui sont souvent mis…

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