Les niveaux de stockage de gaz de l'Union européenne « ont baissé à 40 %, laissant les réserves 24 milliards de mètres cubes », en dessous des niveaux de l'année dernière, indique l’Agence internationale de l’énergie fin février. Une situation qui pourrait « resserrer » le marché estival et accentuer la volatilité des prix. Un renchérissement des prix qui inquiète déjà, alors que les prix du gaz en Europe restent structurellement plus élevés qu'en Chine et aux États-Unis, et qui a un impact sur la compétitivité industrielle.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

En Europe, plusieurs phénomènes agitent les marchés gaziers constate l’AIE dans une note publiée fin février. En premier lieu la géopolitique et les conséquences de la guerre en Ukraine, avec un approvisionnement en gaz naturel qui s’est resserré en janvier en raison de l'arrêt du transit du gazoduc russe par l'Ukraine ainsi que le retour à des conditions hivernales moyennes, après deux hivers plus doux que la normale, entraînant une augmentation des retraits des installations de stockage de gaz. Conséquence : des prix du gaz qui sont hauts en Europe, le...