Géopolitique : six chiffres à retenir sur la dépendance de l’UE au gaz russe

Publié le 01/03/2022

9 min

Publié le 01/03/2022

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Après l’entrée en guerre de la Russie sur le territoire ukrainien le 24 février, l’Union européenne cherche plus que jamais à réduire sa dépendance énergétique envers la Russie et notamment celle au gaz fossile, qui représente 40 % de l’approvisionnement de l’UE et la rend particulièrement vulnérable. Si beaucoup appellent à se passer du gaz russe, avons-nous vraiment les moyens de cette ambition ? Décryptage en six chiffres clés.

Par Laura Icart

 

L’Union européenne peut-elle se passer du gaz russe ? La France est-elle la plus dépendante en Europe ? Le gaz naturel liquéfié (GNL) peut-il apporter par la mer ce que la Russie apportait par la terre ? Quels seront les prix du gaz dans les semaines à venir, alors que l’on assiste à des montagnes russes depuis plusieurs mois ? Comment l’UE peut-elle gagner en souveraineté ? La transition énergétique et l’accélération du développement des énergies renouvelables s’en trouveront elles renforcées par des pays qui pourraient ne pas avoir le choix que de retourner vers le charbon pour pallier la pénurie de gaz ? Difficile de répondre à toutes ces questions avec une situation géopolitique qui complexifie encore la crise des prix de l’énergie qui dure depuis plusieurs mois sur le Vieux Continent et qui met sur le devant de la scène la dépendance énergétique de l’Europe. Selon Eurostat, l’UE a importé plus de 60 % de ses besoins énergétiques en 2019 (57 % en 2020). En 2019, 27 % de ses importations de pétrole et 41 % de ses importations de gaz naturel provenaient de Russie. Toujours selon l’organisme de…

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