Financements, atténuation, renouvelables : les attentes sont fortes pour le climat

Publié le 08/11/2022

12 min

Publié le 08/11/2022

Temps de lecture : 12 min 12 min

Dimanche 6 novembre s’est ouverte à Charm el-Cheikh, en Égypte, la 27e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Durant deux semaines, une centaine chefs d’État et de gouver­nement et plusieurs dizaine de milliers représentants de gouvernement, de collectivité et d’acteurs non étatiques participeront à cette grande messe du climat. Ambitions : réduire nos émissions de gaz à effet de serre tout en finançant dès à présent des politiques d’atténuation et d’adaptation pour limiter les impacts du changement climatique, notamment dans les pays du sud particulièrement touchés. Et le cap à franchir semble énorme. Décryptage des premières annonces à  l’issue du sommet des leaders.

Par la rédaction avec AFP

 

En décembre 2015, l’accord « historique » trouvé à Paris lors de la COP 21 avait été unanimement salué par les États du monde entier. La COP 27 qui se tient à présent en Égypte est celle de l’urgence climatique, à l’image d’un continent qui subit de plein fouet les effets du réchauffement climatiques alors qu’il ne produit que 3 % des émissions mondiales de CO2. Sept ans après la COP 21, alors que les États s’étaient engagés à limiter le réchauffement à 1,5 °C à la fin du siècle, nous nous dirigeons davantage vers une hausse des températures de 2,8 °C selon un dernier rapport des Nations unies. Et l’Europe, où la température mondiale augmente deux fois plus vite que la moyenne mondiale, est particulièrement concernée. Au moins 15 000 décès sont directement liés aux graves vagues de chaleur ayant affecté le continent durant l’été 2022, selon une estimation encore provisoire publiée le 7 novembre par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Nous sommes sur l’autoroute vers l’enfer climatique »

Les mots sont forts. Ils sont ceux du secrétaire général de l’ONU António Guterres. Face au réchauffement et à ses impacts qui s’accélèrent, l’humanité doit « coopérer ou périr », a mis en garde lundi le secrétaire général de l’ONU à la COP 27, donnant un choix au monde : « la solidarité » ou « un suicide collectif« . « Nous sommes sur l’autoroute vers l’enfer climatique, avec le…

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