Le 7 et 8 décembre se sont tenues à Paris les Journées de la chaleur et du froid renouvelable et de récupération. L’occasion pour les acteurs de la filière d’appeler les pouvoir publics à corréler les moyens et les ambitions alors que le gouvernement a annoncé dans la stratégie française pour l’énergie et le climat publiée le 22 novembre sa volonté de doubler en 2030 la part de la chaleur et du froid renouvelable dans le mix énergétique français.

Par Laura Icart, avec AFP

Six mois après avoir remis à la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher le « plan Marshall pour la chaleur renouvelable et de récupération » pour produire, à la fin de la décennie, plus de la moitié de notre chaleur à partir d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) locales, les acteurs de la filière se sont retrouvés début décembre à Paris pour réaffirmer leurs ambitions. Erigé au rang de priorité le gouvernement dans la stratégie française pour l’énergie et le climat (SFEC), le déploiement de la chaleur renouvelable et de récupération va être « maximisé » indique l’entourage de la ministre. Représentant un peu moins de la moitié (43 %) de la consommation d’énergie finale en France, seulement un quart est d’origine renouvelable.

Pour un fonds chaleur « à la hausse« 

Le gouvernement veut doubler le rythme de déploiement de la chaleur renouvelable et de récupération, avec un objectif visé de près de 330 TWh en 2035 contre…