La Chine entre au capital du projet russe Arctic LNG 2

Publié le 01/05/2019

2 min

Publié le 01/05/2019

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Deux géants chinois, la China National Oil and Gas Exploration and Development Corporation (CNODC) et la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) ont finalisé une participation de 20 % dans le méga projet Arctic LNG 2 dans la péninsule de Gydan, en Russie.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

Le numéro deux du gaz russe Novatek a accepté de céder une participation de 20 % dans le projet Arctic LNG 2 aux deux entreprises chinoises CNOOC (10 %) et CNODC (10%), une filiale de la China National Petroleum Corporation (CNPC). Arctic LNG 2 est un projet développé par Novatek dans la région arctique de la Russie. « Nous sommes très heureux que CNOOC ait rejoint notre projet Arctic LNG 2 en tant que nouveau partenaire, car la Chine représente l’un des principaux marchés consommateurs pour nos ventes de GNL », a déclaré Leonid Mikhelson, président du conseil d’administration de Novatek. « Arctic LNG 2 changera la donne sur le marché mondial du gaz », a-t-il ajouté.

En mai 2018, Total, qui détient déjà une participation de 19 % dans Novatek et participe à son usine de Yamal LNG en Russie, s’est engagé à acquérir une participation directe de 10 % dans le projet Arctic LNG 2. Une fois achevé, Arctic LNG 2 comprendra trois trains de liquéfaction d’une capacité de 6,6 millions de tonnes par an chacun, d’une capacité totale d’environ 19,8 millions de tonnes par an. La décision d’investissement finale pourrait être prise dès la mi-2019 et le premier train devrait démarrer d’ici fin 2023. Arctic LNG 2 débloquera des réserves 2P de 1 138 milliards de mètres cubes de gaz et 57 millions de tonnes de liquides provenant du gaz onshore d’Utrenneye et champ de condensat.

Des bénéfices record pour Novatek

Novatek a annoncé la semaine dernière un bénéfice net multiplié par neuf au premier trimestre 2019, notamment grâce à ses méga projets de gaz naturel liquéfié, Yamal LNG et Arctic LNG 2. Le bénéfice net du groupe s’est établi à 5,3 milliards d’euros au taux actuel, soit une hausse de 786 % sur un an, selon le groupe privé russe. Une hausse exponentielle due essentiellement au GNL, qui s’explique par le démarrage dans la seconde moitié de 2018 des deuxième et troisième trains de production de Yamal LNG. Les ventes de gaz ont augmenté de 9,5 % à 22,2 milliards de mètres cubes sur un an tandis que celles de liquides ont connu une hausse de 5,3 % à 4 millions de tonnes.

(c) L’usine de Yamal LNG, Novatek.