L’Italie devrait ajouter environ 271 milliards de pieds cubes de capacités de stockage souterrain de gaz en Europe de 2018 à 2022 selon la société de données et d’analyse GlobalData.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

L’Italie assurera la majeure partie de la croissance de l’industrie du stockage souterrain de gaz en Europe entre 2018 et 2022, contribuant à une capacité de stockage  souterrain de gaz supérieure à celle de tout autre pays, avec une dépense en capital (capex) de 3,7 milliards de dollars,

Dans une étude publiée en décembre 2018, intitulée « Perspectives de l’industrie du stockage souterrain de gaz en Europe jusqu’en 2022 – Prévisions de capacité et d’immobilisations avec des informations détaillées sur tous les sites de stockage en exploitation et planifiés », GlobalData fournit des informations détaillées sur les sites de stockage de gaz, telles que le nom de l’actif, le nom de l’opérateur, le type de stockage, l’année de mise en service, la capacité de gaz en exploitation, ainsi que le taux de retrait pour tous les actifs de stockage de gaz actifs et planifiés de la région mais aussi des comparaisons clés entre pays sur la base de la contribution à la capacité de production de gaz. Le rapport présente également les perspectives de dépenses d’équipement des principaux pays, année par année, de 2018 à 2022.

L’Italie en tête de gondole

Cette étude indique que la capacité de stockage souterrain de l’Europe devrait ajouter 47 sites de stockage souterrain planifiés et annoncés, avec une capacité totale de gaz utile de 666,5 milliards de pieds cubes d’ici 2022.

L’Italie est en train de développer 16 sites de stockage souterrain de gaz planifiés et annoncés pour faire face aux variations de la demande de la saison. Le pays prévoit de remplacer le charbon par du gaz naturel pour la production d’électricité d’ici 2025.

« Cette activité stimulera davantage la demande de gaz naturel dans le pays. Les dépenses en capital totalisent 3,7 milliards de dollars américains au cours des quatre prochaines années » précise Soorya Tejomoortula, analyste du secteur pétrolier et gazier chez GlobalData.