Le Nigeria vise 10 % du marché mondial du GNL d’ici 2024

Publié le 20/11/2018

1 min

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Le gouvernement nigérian et la société nationale nigériane Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) ciblent 10 % du marché mondial du GNL d’ici 2024. Le pays, surnommé le « Géant d’Afrique » et qui est actuellement le quatrième exportateur mondial de GNL, espère tirer au maximum profit de ses immenses réserves gazières, les plus importantes d’Afrique. 

Par Laura Icart

Annoncé le 12 novembre, à Lagos, par Mailkanti Kacalla Baru, directeur général de NNPC, cet objectif de 10 % est parfaitement atteignable selon le PDG de la compagnie nigériane, en raison de la demande croissante en gaz – notamment pour répondre à des besoins en électricité – en Afrique subsaharienne et au vu de la multiplication des marchés gaziers émergents. Un objectif qui pourrait être atteint avec la mise en service du septième train de la liquéfaction Nigeria LNG à Bonny Island, ce qui augmenterait sa capacité de production totale de 8 millions de tonnes par an, passant de 22 à 30 millions de tonnes par an (10,8 milliards de mètres cubes par an) à horizon 2023. 

La société de gaz naturel liquéfie du Nigeria NLNG, qui possède l’usine Bonny LNG, a produit 20 millions de tonnes en 2017 (sur une capacité installée de 22 millions de tonnes). Elle est actuellement détenue par NNPC (49 %), Shell (25,6 %), Total (15 %) et Eni (10,4 %). Le projet Train-7 est encore en cours de planification, bien que la  NLNG avait annoncé, en août 2018, une décision d’investissement finale (FID) d’ici à fin décembre.