Des concentrations de méthane au plus haut depuis 40 ans

Les bassins en tourbières dans le parc national de Riisitunturi, au nord de la Finlande, en Europe comme l'ensemble des zones humides de l'hémisphère nord contribuent à une hausse de la concentration de méthane dans l'atmosphère.

Publié le 02/01/2023

5 min

Publié le 02/01/2023

Temps de lecture : 5 min 5 min

En 2021, les concentrations de méthane (CH₄) ont fait leur « plus grand bond en avant, d’une année sur l’autre » depuis le début des mesures systématiques il y a 40 ans, indiquait il y a quelques semaines l’Organisation météorologique mondiale dans son bulletin annuel. Selon une étude publiée le 14 décembre par la revue Nature, deux raisons principales sont identifiées pour l’année 2020. Et si la première est directement liée au réchauffement climatique, la deuxième, plus surprenante, est d’origine anthropique et serait due à une amélioration de la qualité de l’air. Explications.

Par Laura Icart

 

Selon le Bulletin annuel sur les gaz à effet de serre , le CH4 est le deuxième contributeur au forçage radiatif total des GES, à hauteur de 13 % après le CO2  (80 %) et avant le N2O (7 %). Bien qu’elles restent moins d’une décennie dans notre atmosphère, les concentrations moyennes…

Cet article est réservé aux abonnés de Gaz d'aujourd'hui, abonnez-vous si vous souhaitez lire la totalité de cet article.

Je m'abonne