Biométhane : TotalEnergies et Veolia s’associent pour un développement mondial

Publié le 03/02/2022

2 min

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TotalEnergies et Veolia ont annoncé le 2 février un partenariat pour développer la production de biométhane issu d‘installations de traitement de déchets et d’eaux usées dans une quinzaine de pays. Objectif pour l’énergéticien : produire jusqu’à 1,5 térawattheure de biométhane par an d’ici à 2025.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui

 

Dans le cadre de cet accord, TotalEnergies et Veolia développeront et co-investiront conjointement dans des projets communs avec l’objectif pour l’énergéticien d’atteindre une production annuelle de 1,5 GWh par an d’ici trois ans au niveau mondial alors que sa production se situe aujourd’hui exclusivement en France et est estimée en 2021 à 0,5 TWh par an, soit 10 % du marché français. Ce portefeuille de projets à développer avec la multinationale française spécialisée dans la gestion du cycle de l’eau et des déchets pourrait permettre à TotalEnergies d’atteindre, peut-être plus rapidement que prévu, son objectif de 2 TWh par an fixé pour 2025 alors que l’entreprise a lancé plusieurs projets de grande ampleur, notamment au Texas, avec son partenaire Clean Energy et en Inde avec Adani. Elle qui ambitionne d’atteindre les 6 TWh par an en 2030.

Une quarantaine de projets déjà identifiés

« Un partenariat non exclusif » où la décision sera prise par chacun des partenaires « en fonction de l’opportunité et du potentiel du site » nous indique-t-on du côté de chez TotalEnergies. Il n’empêche qu’une quarantaine de sites ont déjà été identifiés et ciblés dans une quinzaine de pays, avec des premiers projets qui pourraient rapidement voir le jour en France, en Angleterre et au Brésil. La capacité de production de site devrait être comprise entre 40 GWh par an et jusqu’à 500 pour les plus importants. « « Au niveau mondial, nos sites disposent d’un gisement global de biogaz supérieur à 6 térawattheures d’énergie primaire » souligne Estelle Brachlianoff, directrice générale adjointe en charge des opérations de Veolia. Sans surprise, au-delà du potentiel, c’est aussi le cadre régulatoire en place dans les pays visés qui sera déterminant dans la décision d’investissement finale. Cette production de gaz renouvelable visée par les deux entreprises sera équivalente à la consommation annuelle moyenne de gaz naturel de 500 000 habitants et « permettra d’éviter l’émission d’environ 200 000 tonnes de CO2 par an » précise le communiqué.