Alors que le grand débat national vient de s’ouvrir, Gaz d’aujourd’hui vous propose un éclairage sur la place que peut y occuper la transition énergétique. Grégoire Milot, président d’État d’esprit Stratis et enseignant en master d’ingénierie de la concertation à l’université Panthéon-Sorbonne, a également été l’organisateur en juin dernier du « G400 » dans le cadre du débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) à l’université Panthéon-Sorbonne. Il nous présente sa vision et les grands enjeux de ce débat.

La crise des « gilets jaunes » a abouti à la mise en place par le gouvernement d’un grand débat national censé ouvrir une large concertation autour de quatre grands thèmes : la transition écologique ; la fiscalité et les dépenses publiques ; la démocratie et la citoyenneté ; et l’organisation de l’État et des services publics. Tous ces sujets peuvent avoir un impact sur le secteur gazier. Comme le précisent les documents diffusés, l’État demande aux Français de répondre à des questions du type : « Comment parvenir à zéro émission nette de gaz à effet de serre en 2050 ? », « Quelles sont les solutions plus écologiques en matière de mode de chauffage ? ».

Cette démarche participative peut surprendre, en particulier dans le domaine si complexe du secteur de l’énergie.

La première question tient au calendrier des concertations menées. Celle lancée ces jours-ci par le président de la République suit de peu le débat public…