En 2020, la France fut le premier pays au monde à réaliser une évaluation environnementale de l’ensemble de son budget. Concrètement, il s’agit d’évaluer l’ensemble des dépenses budgétaires et fiscales en fonction de leur impact sur la planète. C’était un engagement du président la République lors du One Planet Summit de décembre 2017.  « C’est un instrument de transparence au service des parlementaires et des citoyens » explique Bercy lors d’un échange avec la presse. « Toutes les données sont publiques et disponibles en open data. » En 2026, les dépenses favorables à l’environnement atteignent 40,5 milliards d’euros, contre 38,4 milliards dans la loi de finances 2025 et 34,9 milliards exécutés en 2024. Les dépenses « mixtes », c’est-à-dire présentant un effet positif sur au moins un objectif environnemental, portent le total à 45,8 milliards d’euros. Dans le même temps, les dépenses défavorables à l’environnement reculent de 1,3 milliard d’euros par rapport à 2025, soit une baisse totale de 2 milliards par rapport à 2024. L’État « dépense ainsi davantage pour la transition écologique (45,8 Md€) qu’il ne perçoit de recettes environnementales (30,1 Md€) issues des taxes et contributions vertes » rappelle Bercy.

45,8 milliards d’euros