Six chiffres à retenir sur le développement du biométhane en France en 2023

Légende : Au 31 décembre, 652 sites de méthanisation injectent dans les réseaux gaziers français, dont 140 ont été mis en service en 2023, soit une augmentation du parc de méthaniseurs en injection de 26 % par rapport à l’année 2022. ©studiovdm/GRDF

Publié le 24/01/2024

9 min

Publié le 24/01/2024

Temps de lecture : 9 min 9 min

Dix ans après la première injection de biométhane dans les réseaux gaziers, l’année 2023 est venue confirmer la dynamique enclenchée depuis une décennie. Le biométhane injecté dans les réseaux représente aujourd’hui 3 % de notre consommation nationale de gaz naturel et pourrait représenter jusqu’à 20 % d’ici la fin de la décennie. Un potentiel, indiquent plusieurs acteurs de la filière, qui appelle cependant à une trajectoire « ambitieuse » et « des politiques publiques donnant de la visibilité » à l’ensemble des acteurs et notamment les élus locaux confrontés à la mise en place des zones d’accélération des énergies renouvelables et au monde agricole soumis à toujours plus de procédures, pour inscrire durablement le développement des gaz renouvelables dans le paysage énergétique français.

Par Laura Icart

 

En multipliant quasi par cinq sa production annuelle de biométhane en trois ans, la France est parmi les pays les plus dynamiques d’Europe, tirant la croissance du biométhane en Europe comme le rappelait récemment le cabinet Sia Partners. En 2023, une capacité supplémentaire de 2,1 TWh a été ajoutée à la puissance installée, portant la capacité de production à plus de  11,8 TWh. Le nombre de sites mis en service est en légère baisse par rapport à 2022 (- 6 %) et la capacité supplémentaire installée en légère hausse (+ 6 %). La croissance des projets devraient néanmoins ralentir ces deux prochaines années indiquent plusieurs acteurs de la filière, conséquence directe d’un contexte inflationniste et de la baisse des tarifs qui ont ralenti le nombre de projets inscrits au registre ces deux dernières années. La filière estime néanmoins que…

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