« Nous souhaitons transformer nos terminaux en de véritables hubs du GNL à même de satisfaire les besoins des transporteurs routiers et du monde maritime »

Portrait de Sandra Roche.

Publié le 17/07/2019

8 min

Publié le 17/07/2019

Temps de lecture : 8 min 8 min

Sandra Roche-Vu Quang, nouvelle directrice générale d’Elengy depuis le 1er juin 2019, évoque pour Gaz d’aujourd’hui la stratégie de son entreprise, l’un des premiers opérateurs de terminaux méthaniers en Europe.

Propos recueillis par Laura Icart

Elengy exploite trois des quatre terminaux méthaniers français. L’année 2018 fut marquée par un trafic plus important dans vos terminaux et notamment à Montoir-de-Bretagne qui a bénéficié d’une conjoncture favorable et des méthaniers en provenance de Yamal. 2019 sera-t-elle une année tout aussi porteuse ?

L’année 2018 s’est révélée une très belle année pour Elengy et notre filiale Fosmax LNG. Nous avons effectué 215 escales de navires, 21 transbordements et 19 rechargements de méthaniers standards. Une émission de gaz naturel de 106 TWh sur le réseau a été enregistrée, soit une hausse globale de 13 % par rapport à 2017. Nous avons également procédé à 5 843 chargements de camions citernes, soit une hausse de 50 % par rapport à l’année 2017. Une tendance qui se confirme cette année avec un flux très important de GNL importé en Europe. En mars et avril, nos trois terminaux ont connu de nouveaux records, en accueillant notamment 27 navires en avril et avec un record absolu de quantité de GNL déchargée : 19,94 TWh, toujours en avril. Soit l’équivalent de la quantité d’énergie produite par 25 tranches nucléaires pendant tout le mois. La France est d’ailleurs le premier importateur d’Europe au cours de ces six premiers mois. Le taux d’utilisation de nos terminaux est assez…

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