PLF 2026 : la commission des finances rejette les crédits « écologie, développement et mobilités durables »

Budget
14/11/2025
12 min
Adoptés en Commission des Finances le 12 novembre , plusieurs amendements musclent le soutien au rétrofit, au Fonds chaleur, au chèque énergie et au leasing social faisant grimper la facture initiale de la mission « Écologie, développement et mobilités durables » à quasi 10 milliards d’euros. ©DR

Le marathon budgétaire s’est poursuivi dans la nuit du 12 au 13 novembre où était étudié en commission des finances les crédits de la mission « écologie, développement et mobilités durables ». Des crédits qui ont été augmentés de près de 10 milliards par rapport à l’enveloppe initiale du projet de loi, notamment avec plusieurs revalorisations importantes comme celle du chèque énergie ou du fonds chaleur. Décryptage.

Par Laura Icart

Les députés de la commission des finances ont finalement achevé le 13 novembre les crédits « écologie, développement et mobilités durables ». Plusieurs dispositifs phares pour la transition énergétique ont été l’objet de débats : chèque énergie, leasing social, soutien aux énergies renouvelables et fonds chaleur. Un examen électrique, littéralement, marqué par une avalanche d’amendements qui ont fait bondir le budget de plus de 9,8 milliards d’euros, avant un vote final négatif. Entre satisfaction enthousiaste à gauche, crispation dans le camp présidentiel et dénonciation de dérive budgétaire du côté des Républicains et du Rassemblement national, les crédits ont été rejetés.

Enfin un budget à la hauteur” selon la gauche

« Grâce à la convergence des convictions au sein du Nouveau Front populaire, nous avons réussi à sauver, si l’on peut dire, le réseau ferré français. Nous étions prêts à voter contre ce budget. Mais au regard des modifications obtenues, je propose désormais de voter pour. » La députée écologiste Eva Sas regrette de son côté « l’absence de renforcement du fonds Barnier », mais note un « renforcement global des crédits ». Tristan Lahais applaudit l’effort sur l’eau et déplore « l’absence de hausse du fonds vert, unanimement plébiscité sur le terrain ». « Ces 10 milliards d’euros supplémentaires constituent une excellente nouvelle. Contrairement à la dette financière, la dette écologique ne peut pas être repoussée. Les conséquences sont déjà visibles. Investir, c’est nécessaire » indique de son côté Maxime Laisney (LFI). “Un budget enfin amélioré” selon Gérard Leseul (PS) qui...

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