L’hydrogène, principal vecteur d’une économie décarbonée ?

Publié le 26/05/2019

9 min

Publié le 26/05/2019

Temps de lecture : 9 min 9 min

L’Association française du gaz (AFG), en partenariat avec Gazprom, a organisé le 21 mai une conférence intitulée « Hydrogène et gaz naturel : un chemin vers une économie décarbonée ». L’occasion de débattre du rôle de premier plan de l’hydrogène face au grand défi de la transition énergétique. Focus.

Par Laura Icart

Fait indéniable, l’hydrogène suscite un intérêt croissant dans le débat public, en France et partout dans le monde. Souvent évoqué comme une solution aux multiples vertus, il convient de comprendre quel hydrogène est évoqué et comment cette technologie prometteuse s’installe progressivement dans un secteur énergétique qui doit répondre aux enjeux énergétiques et climatiques à un coût raisonnable.

Un potentiel indéniable

Aujourd’hui, plus de 95 % de la production d’hydrogène est carbonée. C’est une production qui représente d’ailleurs 3 % des émissions de CO2 de la France. Tout l’enjeu est de produire de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables.

L’hydrogène possède, comme les autres gaz renouvelables, un atout considérable : celui d’être stockable à un coût raisonnable. Par ailleurs, il permet de décarboner largement des secteurs de l’économie, comme celui des transports ou de l’industrie. « Pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, l’AFG est convaincue que les gaz renouvelables constituent une partie de la solution : méthanisation, pyrogazéification et, bien sûr, l’hydrogène » a déclaré en ouverture de la conférence Patrick Corbin, président de l’AFG. S’il qualifie volontiers la technologie hydrogène de « hautement prometteuse », il revient sur la nécessité d’en…

Cet article est réservé aux abonnés de Gaz d'aujourd'hui, abonnez-vous si vous souhaitez lire la totalité de cet article.

Je m'abonne