Une carte de zonage pour optimiser le raccordement des projets d’injection de biométhane

Publié le 15/04/2020

3 min

Publié le 15/04/2020

Temps de lecture : 3 min 3 min

Dans le cadre du droit à l’injection, dispositif de la loi Egalim qui doit déterminer les caractéristiques du réseau permettant de retenir, à l’échelle locale, la solution la plus efficiente pour la valorisation du biogaz produit, les opérateurs de réseaux gaziers français ont publié le 31 mars une première carte de zonage.

Par la rédaction de Gaz d’aujourd’hui 

 

Fruit d’une concertation entre l’ensemble des gestionnaires de réseaux sur notre territoire, cette première carte de zonage informative à destination des acteurs de la filière biométhane était attendue le 31 mars suite à la délibération de la Commission de régulation de l’énergie n°2019-242 du 14 novembre dernier. Les opérateurs de réseaux se sont donc concertés pour définir le raccordement optimal des projets d’injection d’une zone en minimisant les coûts d’adaptation des réseaux pour la collectivité sur une même carte réalisée par GRTgaz et GRDF.  Cette cartographie des conditions d’accès au réseau sera actualisée chaque année et permettra de donner une tendance sur les conditions technico-économiques d’émergence des renforcements nécessaires à l’injection de biométhane. « Plus la valeur de ce critère est basse, meilleures sont les possibilités pour les opérateurs de réseaux de réaliser des renforcements pour accueillir du biométhane sur la zone. Toutefois, même en zone favorable, seule une étude spécifique pourra définir précisément les conditions techniques et économiques d’un éventuel exutoire pour un projet de biométhane », indiquent l’ensemble des opérateurs de réseaux, qui soulignent également que selon les critères technico-économiques définis par le décret « droit à l’injection », les coûts d’adaptation de réseau pourront dans certaines conditions être à leur charge. 

Un code couleur pour définir le potentiel d’injection

Cette carte de zonage permet donc, via un code couleur, d’identifier les territoires a priori favorables au regard du droit à l’injection, notamment ceux pour lesquels les travaux de renforcement pourraient être réalisés. Si vous vous situez dans une zone verte, les conditions semblent a priori réunies pour injecter des quantités importantes de biométhane. Pour les zones grises, les conditions d’injection restent toujours favorables mais en quantité réduite ou nécessite une participation financière. Les zones blanches signifient que les données présentes sur cette zone ne permettent pas d’évaluer a priori les opportunités d’injection.

Késako le droit à l’injection?

Mathilde Garret, chef de produit biométhane chez GRTgaz, nous explique en 1 minute le droit à l’injection.

(c) GRDF.