BioGNV : un carburant « mature » et « robuste » selon la filière

Publié le 26/06/2021

7 min

Publié le 26/06/2021

Temps de lecture : 7 min 7 min

 L’Association française du gaz naturel véhicule (AFGNV) a présenté ce 23 juin son premier panorama bioGNV 2020. La filière de la mobilité gaz en France est en pleine expansion. Aujourd’hui, un tiers des bus en France roulent au GNV-bioGNV et les immatriculations des poids lourds ont augmenté de plus de 35 % l’année dernière. Une augmentation en forme de nécessité dans un secteur du transport routier de marchandises où 95 % des véhicules roulent toujours au diesel.

Par Laura Icart

 

Plus de 26 000 véhicules roulent actuellement au GNV en France, dont la moitié sont des véhicules lourds. Le bioGNV, c’est « une énergie du présent et de l’avenir » souligne le nouveau président de l’AFGNV, Guillaume Larroque. Une énergie qui est de plus en plus plébiscitée par les transporteurs, la grande distribution – en 2023, un tiers de la flotte de Carrefour roulera au bioGNV -, mais aussi par les collectivités qui voient en ce carburant la possibilité de promouvoir une mobilité décarbonée et d’améliorer la qualité de l’air alors que le secteur des transports terrestres est le plus fort émetteur de gaz à effet de serre en France (28 %), responsable de 74% des émissions de CO2 et 56 % des oxydes d’azote (NOx).

Une alternative crédible

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