Au total, la facture énergétique, mesurée en cumul sur les 12 derniers mois, entre juin 2024 et mai 2025, s’élève à 56,3 milliards d’euros (soit 3 milliards de moins qu’au premier trimestre 2025), son niveau le plus bas depuis 2021 et une division quasi par deux par rapport à 2022. « Ce reflux de la facture s’explique principalement par la baisse des quantités de pétrole brut importées et la chute du prix du gaz naturel importé » selon le SDES. La facture diminue de 15,7 % et s’établit donc à un peu plus de 55 milliards d’euros, contre 66,3 milliards l’année précédente. En mai 2025, la facture énergétique s’élève à 4,6 milliards d’euros, en hausse de plus de 13,3 % par rapport à mai. Si la dépense nette en produits raffinés augmente fortement, de près de 35 %, la facture gazière, qui s’établit à 1,4 milliard d’euros, demeure stable (similaire à celle de février). La dépense en charbon pèse quant à elle 80 millions. L’électricité allège sensiblement la facture, à hauteur de 80 millions d’euros, en raison « d’un solde physique très nettement excédentaire malgré des prix de l’électricité en net recul » explique le SDES.

Source : Conjoncture énergétique – T2 2025