Le 12 septembre, les sept groupes de travail réunissant des élus locaux, des acteurs économiques et associatifs ont rendu leur copie à la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Le gouvernement, décidément abonné au chiffre 100, va donc disposer de 100 propositions pour bâtir une « vision commune » à horizon 2030 et 2050 dans sa future loi de programmation énergie climat. Mais pour franchir le « mur énergétique » en 2030 et parvenir à une neutralité carbone en 2050, les défis sont nombreux. Parmi eux, l’intégration structurelle de la sobriété et de l’efficacité énergétique dans nos modes de consommation sera majeur, tout comme l’augmentation de la production d’énergie décarbonée.

Par Laura Icart

L’écologie est un sujet « trop sérieux » pour le faire vivre de « petits coups politiques » a déclaré Agnès Pannier-Runacher en félicitant le travail « transpartisan et multi-acteurs » réalisé depuis plusieurs mois dans le cadre des groupes de travail LPEC. Un travail « précieux »  selon elle pour nourrir la planification écologique et à travers elle le travail législatif, réglementaire et contractuel. Sobriété énergétique, efficacité, production d’électricité, de chaleur ou encore d’énergies bas carbone, décentralisation, innovation et territoires insulaires ont fait l’objet de propositions généralistes et spécifiques. Des propositions qui dans leur ensemble ont fait l’objet d’un consensus. Certaines néanmoins, comme le recours à la séquestration et la capture de carbone, n’ont pas fait l’unanimité mais « le dissensus nous montre que nous n’avons pas la recette miracle » a souligné la ministre qui évoque « une combinaison de solutions à mettre en œuvre collectivement ».

Un projet de PPE attendue à la fin du mois

Le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) devrait être « mis à la consultation dans les prochaines semaines », vraisemblablement d’ici la fin du mois avait déjà précisé la ministre de la Transition…