Le gaz, une énergie au service de l’avenir

Publié le 21/03/2017

4 min

Publié le 21/03/2017

Temps de lecture : 4 min 4 min

L’énergie gaz a de multiples adeptes dans le monde. C’est d’ailleurs la troisième source d’énergie la plus utilisée à l’échelle internationale. À l’heure de la transition énergétique, dans un contexte mondial où les questions climatiques toujours plus présentes dans les débats politiques et sociétaux, les atouts du gaz sont de plus en plus reconnus. L’industrie gazière, pleinement mobilisée, entend faire entendre sa voix pour ne pas être qu’une énergie de transition mais une énergie durable à part entière.

Par Laura Icart

Quel avenir pour le gaz ? Assurément bon pour un grand nombre d’experts qui prévoient une forte croissance dans le monde de la demande et de la production de gaz naturel à l’avenir. Les ressources en gaz naturel représenteraient même près de deux siècles de consommation.

Vecteur de la transition énergétique sur les territoires

En France, pays singulier en Europe dont le mix énergétique est dominé par l’énergie nucléaire, le gaz occupe cependant une place importante dans le paysage énergétique. Hautement présent dans les villes, il est également dans les zones rurales éloignées et dans les îles grâce aux GPL. Fort d’un maillage territorial particulièrement dense, le gaz est solidement installé dans le quotidien des Français. Promouvoir le gaz naturel, développer des projets innovants dans les territoires, rendre cette énergie plus durable avec le développement des gaz verts, qui sont au cœur de l’économie circulaire : tels sont les défis et les ambitions de l’industrie gazière qui milite depuis plusieurs années pour que la polyvalence et les atouts du gaz soit reconnus comme une énergie d’avenir, allié de la transition énergétique.

Pour lutter contre la pollution de l’air

Dans la lutte contre le réchauffement climatique, le gaz a également un rôle de premier plan à jouer, notamment sur la qualité de l’air. Devenue un véritable fléau dans nos sociétés, la pollution de l’air extérieure et intérieure cause chaque année selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) 5,5 millions de décès prématurés dans le monde. C’est plus que le sida ou le paludisme. En France, le chiffre avoisine les 50 000 décès par an. La mobilité gaz, par ses qualités intrinsèques, qu’elle soit terrestre1 ou maritime, pourrait permettre de lutter efficacement contre cette pollution de l’air. À ce titre, le GNL carburant maritime et fluvial a une belle place à prendre sur les navires et dans les ports. Émettant une faible quantité d’oxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de particules fines, et en réduisant celle du CO2 de 25 %, le GNL apparaît aujourd’hui comme le meilleur moyen de répondre aux objectifs de réduction des émissions fixés par l’Union européenne et par l’Organisation maritime internationale (OMI), dans un secteur maritime vivement critiqué ces dernières années pour la pollution phénoménale générée notamment par les croisiéristes.

Vers une diversification de l’approvisionnement gazier

Autre sujet devenu central en Europe : la question de l’approvisionnement gazier. Dans un contexte de crises et de tensions récurrentes depuis 2009 entre l’Union européenne et la Russie, les Européens ont adopté en février un nouveau règlement pour sécuriser les approvisionnements gaziers. Eux qui restent fortement dépendants des importations de gaz veulent développer de nouvelles routes pour le gaz tout en diversifiant les sources de production. Une forte dépendance énergétique qui concerne également la France (plus de 98 %). Mais notre pays disposant d’un approvisionnement gazier diversifié avec des importations en provenance de plusieurs pays (Norvège, Russie, Pays-Bas notamment) et d’un approvisionnement en GNL grâce à nos quatre terminaux méthaniers, les risques sur la sécurité d’approvisionnement gazière en France restent faibles.

Dans les territoires, en Europe, sur les questions climatiques mais également dans le développement de nouveaux usages, le gaz est présent et entend se construire un avenir des plus durables.

1 Voir « La mobilité terrestre gaz », Gaz d’aujourd’hui, 1-2017.